De la plante à la fleur
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De la plante à la fleur
Introduction
Figure 1 : La plante perçoit un stimulus extérieur, c’est l’induction florale, puis il y a évocation florale au niveau du méristème. Juste après, il y a réarrangement du méristème :
- Initiation florale
- Floraison
- Développement des pièces florales
I) L’induction florale dépend de facteurs exogènes et endogènes
1 La vernalisation permet souvent l’acquisition de la compétence à l’induction florale
1.1 Le stade de développement
Quand on a une plante juvénile, il n’y a pas de floraison tant que la plante n’est pas mature.
Chez un mutant d’Arabidopsis, on a une néoténie, il germe et fait des fleurs.
La maturation sexuelle des végétaux est aussi contrôlée par des gènes.
1.2 La nutrition
Extrêmement important pour fleurir, Rapport C/N >> 20, donc on a des carences en azote, donc la plante pousse mal.
C/N ≥ 20, floraison puis fructification
C/N < 20, fort développement végétatif
1.3 La vernalisation
Très important chez beaucoup d’espèce : c’est le contrôle de l’acquisition de la compétence à l’induction florale par un abaissement temporaire de la température.
- Chez les plantes biannuelles, comme la carotte, elles passent l’hiver sous forme de feuille et fleurit à la saison suivante
- Plante à besoin préférant, comme les céréales, le seigle d’hiver peut fleurir à 7 feuilles s’il a été vernalisé, sinon 20feuilles sans vernalisation. Figure 2
Chez certaine plante biannuelle et vernalisation absolue, on peut remplacer la vernalisation par quelques goute de gibbérelline sur le méristème. C’est le phénomène de montaison.
2 L’induction florale est souvent provoquée par la photopériode
2.1 Les plantes de jours courts et plantes de jours longs
- Jours longs, la longueur du jour est supérieure à une photopériode critique
- Jours courts, la longueur du jour est inférieure à une photopériode critique. Ex le tabac, PC= 13h. En dessous de 13h il fleurit, au dessus non.
De la même façon, on a les plantes à jours long stricte, et à jours long préférant.
Il y a certaine plante qui ne dépend pas de la photopériode.
2.2 Le rôle des phytochromes et du cytochrome
Le contrôle de la floraison
- Cytochrome joue le rôle d’une horloge biologique
- Phytochrome a le rôle déclencheur (lumière rouge)
Figure 3 : On met du P au milieu de la nuit, on a inversion du phénomène. Lorsque l’on met 2 flash, on a un retour à la normal
II) La morphogénèse florale est régulée génétiquement
1 La fleur est fabriquée par le méristème caulinaire
1.1 L’évocation florale
Quand la plante reçoit le signal extérieure, un ensemble de molécule, les florigènes, vont monter dans la plante jusqu’aux méristèmes et déclenche la floraison.
1.2 La perte de zonation
Figure 4 et 5 : Le méristème fait 2 pics de mitose et se prépare à la mise en place des pièces florales
2 La mise en place des pièces florales correspondant au modèle ABC
2.1 Description du modèle ABC
Il y a plus de 20000 mutants : 3 types de mutant donc 3 gènes :
Figure 6 : A et C s’inhibent mutuellement.
- Quand A muté, on a un mutant C E E C à Existe, A est donc nécessaire pour obtenir des sépales et des pétales
- Quand B muté, on a un mutant S S C C à Existe, B est donc nécessaire pour obtenir des pétales et des étamines
- Quand C muté, on a un mutant S P P S à Existe, C est donc nécessaire pour obtenir des carpelles et des étamines
Puis on a créé des doubles mutants, qui ont que des pétales ou que des carpelles.
Puis des triples mutants, on obtient alors que des feuilles.
Ce sont donc des mutations homéotiques, des organes remplacés par d’autres organes.
Chez les végétaux seulement, les gènes à homéodomaines règlent juste les mitoses des méristèmes.
2.2 Domaine MADS
Ces gènes codent des protéines MADS. Les scientifiques ont réalisé une cartographie fonctionnelle de cette protéine :
= Protéine liée à l’ADN, et qui régule l’expression des gènes.
I : permet de se lier à des facteurs de transcription
K : Coiled Coil, dimère organisé en hélice
Petit carré : Module d’accrochage de l’ADN
Grand rectangle : Régule la fonction d’un gène
Cette protéine est un facteur de transcription dimérique, mais peut s’accrocher à d’autres protéines.
Les gènes A, B et C sont des gènes maitres : catégorie de gènes régulateurs (dont les produits contrôlent la transcription d'autres gènes).
Conclusion
Le modèle ABC est très important.
Figure 1 : La plante perçoit un stimulus extérieur, c’est l’induction florale, puis il y a évocation florale au niveau du méristème. Juste après, il y a réarrangement du méristème :
- Initiation florale
- Floraison
- Développement des pièces florales
I) L’induction florale dépend de facteurs exogènes et endogènes
1 La vernalisation permet souvent l’acquisition de la compétence à l’induction florale
1.1 Le stade de développement
Quand on a une plante juvénile, il n’y a pas de floraison tant que la plante n’est pas mature.
Chez un mutant d’Arabidopsis, on a une néoténie, il germe et fait des fleurs.
La maturation sexuelle des végétaux est aussi contrôlée par des gènes.
1.2 La nutrition
Extrêmement important pour fleurir, Rapport C/N >> 20, donc on a des carences en azote, donc la plante pousse mal.
C/N ≥ 20, floraison puis fructification
C/N < 20, fort développement végétatif
1.3 La vernalisation
Très important chez beaucoup d’espèce : c’est le contrôle de l’acquisition de la compétence à l’induction florale par un abaissement temporaire de la température.
- Chez les plantes biannuelles, comme la carotte, elles passent l’hiver sous forme de feuille et fleurit à la saison suivante
- Plante à besoin préférant, comme les céréales, le seigle d’hiver peut fleurir à 7 feuilles s’il a été vernalisé, sinon 20feuilles sans vernalisation. Figure 2
Chez certaine plante biannuelle et vernalisation absolue, on peut remplacer la vernalisation par quelques goute de gibbérelline sur le méristème. C’est le phénomène de montaison.
2 L’induction florale est souvent provoquée par la photopériode
2.1 Les plantes de jours courts et plantes de jours longs
- Jours longs, la longueur du jour est supérieure à une photopériode critique
- Jours courts, la longueur du jour est inférieure à une photopériode critique. Ex le tabac, PC= 13h. En dessous de 13h il fleurit, au dessus non.
De la même façon, on a les plantes à jours long stricte, et à jours long préférant.
Il y a certaine plante qui ne dépend pas de la photopériode.
2.2 Le rôle des phytochromes et du cytochrome
Le contrôle de la floraison
- Cytochrome joue le rôle d’une horloge biologique
- Phytochrome a le rôle déclencheur (lumière rouge)
Figure 3 : On met du P au milieu de la nuit, on a inversion du phénomène. Lorsque l’on met 2 flash, on a un retour à la normal
II) La morphogénèse florale est régulée génétiquement
1 La fleur est fabriquée par le méristème caulinaire
1.1 L’évocation florale
Quand la plante reçoit le signal extérieure, un ensemble de molécule, les florigènes, vont monter dans la plante jusqu’aux méristèmes et déclenche la floraison.
1.2 La perte de zonation
Figure 4 et 5 : Le méristème fait 2 pics de mitose et se prépare à la mise en place des pièces florales
2 La mise en place des pièces florales correspondant au modèle ABC
2.1 Description du modèle ABC
Il y a plus de 20000 mutants : 3 types de mutant donc 3 gènes :
Figure 6 : A et C s’inhibent mutuellement.
- Quand A muté, on a un mutant C E E C à Existe, A est donc nécessaire pour obtenir des sépales et des pétales
- Quand B muté, on a un mutant S S C C à Existe, B est donc nécessaire pour obtenir des pétales et des étamines
- Quand C muté, on a un mutant S P P S à Existe, C est donc nécessaire pour obtenir des carpelles et des étamines
Puis on a créé des doubles mutants, qui ont que des pétales ou que des carpelles.
Puis des triples mutants, on obtient alors que des feuilles.
Ce sont donc des mutations homéotiques, des organes remplacés par d’autres organes.
Chez les végétaux seulement, les gènes à homéodomaines règlent juste les mitoses des méristèmes.
2.2 Domaine MADS
Ces gènes codent des protéines MADS. Les scientifiques ont réalisé une cartographie fonctionnelle de cette protéine :
= Protéine liée à l’ADN, et qui régule l’expression des gènes.
I : permet de se lier à des facteurs de transcription
K : Coiled Coil, dimère organisé en hélice
Petit carré : Module d’accrochage de l’ADN
Grand rectangle : Régule la fonction d’un gène
Cette protéine est un facteur de transcription dimérique, mais peut s’accrocher à d’autres protéines.
Les gènes A, B et C sont des gènes maitres : catégorie de gènes régulateurs (dont les produits contrôlent la transcription d'autres gènes).
Conclusion
Le modèle ABC est très important.
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